Les rayons du soleil me réveillèrent. Je me trouvais toujours à l’intérieur de l’arbre qui servait de maison à Lily. Mais elle n’était pas là, je ne la voyais pas. Je me levais, encore en tenue d’Adam, et m’avançais dans l’unique pièce. Des baies et des fruits étaient disposés sur la table. J’en mangeais quelques-uns lorsque Lily réapparut devant moi, toujours nue, elle aussi et un grand sourire aux lèvres lorsque nos yeux se croisèrent. — Coucou Gabriel !— Coucou Lily ! Bien dormi ?— Oui ! J’ai jamais aussi bien dormi. Mais c’est plus à moi de te demander ça, après tout, mon lit n’est fait que de paille.— J’ai passé une bonne nuit. Et j’avais tes ronronnements pour me bercer.— Ne me dis pas que tu m’as entendu toute la nuit !— Je ne te le dirais pas alors.
Je gratifiais ma dernière remarque d’un large sourire pour faire atténuer le rouge de ses joues. Je me rapprochais d’elle et, comme attirée par un aimant, ma main se posa sur sa hanche, au même endroit qui a reçu mes caresses la veille. Elle me fixait de ses yeux bleu saphir dans lesquels je pouvais voir sa joie de recevoir cette marque d’affection de ma part. — Quand partirons-nous pour la ville dont tu m’as parlé hier, Lily ?— Quand tu seras prêt. J’ai mis les vêtements que tu portais à côté du lit. Je tournai la tête vers sa couchette et aperçus la petite pile de vêtements que je n’avais pas remarquée en me levant. Arrêtant les caresses que je prodiguais à Lily, je me dirigeais vers mes habits, accompagné d’un léger soupir de frustration de sa part. Après avoir mis sous-vêtements, pantalon et t-shirt, je commençais à boutonner ma chemise lorsque je me tournais vers Lily. Elle portait une robe en lambeaux qu’elle devait certainement avoir depuis qu’elle a été expulsée par les siens. Je défis les quelques boutons que j’avais boutonnés et me plaçais derrière elle. D’abord étonnée, elle retrouva son calme très rapidement et se laissa à ma disposition. Je lui ai enlevé son vêtement et lui enfilai ma chemise. Je suis passé devant elle pour la refermer, ça lui faisait comme une robe jusqu’à mi-jambe. — C’est mieux comme ça. Elle te va bien.— Merci. On y va ?— Oui, je te suis. C’est le visage encore cramoisi par mon compliment que Lily me guidait pour sortir de la forêt. Après quelques minutes, les arbres laissèrent leur place à une étendue de verdure. La ville était visible au loin, d’ici elle me paraissait déjà très grande. Je continuais de suivre Lily sur le chemin de terre qui nous mène vers cette cité. Après un long moment passé en silence où je contemplais le paysage et Lily qui s’habituait à son nouveau vêtement, l’entrée de la ville fortifiée, gardée par des chevaliers, était en vue. Le chemin de terre laissait place à des rues pavées, les bâtiments étaient construits avec des pierres, du bois et de l’argile. Les rues étaient animées et les passants ne faisaient guère attention à nous. Lily se tourna vers moi.
— Bienvenu à Elysia !— Elysia... Ce nom ne me dit rien. Je ne pense pas être déjà venu ici.— Ce n’est pas grave. J’ai une petite course à faire, ça permettra de te faire visiter un peu.
Lily m’attrapa par le bras et on commença à marcher. Elle me racontait l’histoire de cette ville et m’indiquait l’emplacement de certaines boutiques. Plus on avançait, plus elle se serrait à mon bras jusqu’à être tout contre moi. Elle s’arrêta devant une boutique dont la pancarte représentait des mains et une fleur. — Tu peux m’attendre dehors ?— Oui, bien sûr Lily.
Elle entra dans le bâtiment et je m’adossais au mur, observant les alentours en quête de souvenirs de mon passé. Je me rendis compte qu’il n’y avait aucun humain, que des Hommes-animaux ou des créatures fantastiques. Ils restaient éloignés de moi et détournaient leurs regards. Je ne remarquais la présence de Lily que lorsqu’elle me reprit par le bras, chargée d’un petit panier en osier fermé. — Lily... Je suis le seul humain, ici ?— Dans ce territoire, tu dois certainement être le seul.— Comment ça ?— Le territoire des humains est séparé du nôtre par une barrière magique qui ne laisse ni entrer ni sortir. Tu dois être le premier à fouler ce sol depuis des centaines d’années.— Euh...— On rentre ? La prochaine fois on ira à la bibliothèque, tu apprendras plus de choses.— Attends ! Il y a une boutique qui vend des tissus dans cette ville ?— Bien sûr ! Je t’y emmène.
Lily me tira par le bras pour nous remettre en marche et me guida jusqu’à une grande bâtisse où elle nous fit entrer. Il y avait des tissus de différentes sortes et couleurs ainsi que des accessoires et l’outillage spécifique. Je ressortis avec deux rouleaux de tissu simple, un noir et l’autre bordeaux, et les outils nécessaires pour la découpe et la couture. Sans attendre, nous quittâmes la ville et prîmes la direction de la forêt. Pour une raison qui m’échappe, Lily semblait pressée de rentrer. En moins de temps qu’il n’en a fallu pour l’allée, nous étions de retour dans son arbre demeure. Elle retira immédiatement son chemisier et le posa sur sa table, à côté du panier en osier. — Qu’est-ce qu’il y a dans ton panier en osier, Lily ?— Ah ça, si tu veux savoir, tu as intérêt à enlever tes habits et t’allonger sur le ventre.
Sans demander plus d’explications, je m’exécutais et me retrouvais nu sur son lit, à sa merci. Elle plaça le panier à mes côtés et se positionna sur mes jambes. Elle me fit de légères pressions de la paume de ses mains le long de mon dos et sur les jambes. Ses mains se retirèrent de mon corps et, après quelques secondes, je sentis un liquide s’écouler sur mon dos. Je n’ai eu aucune peine à deviner ce qu’elle avait acheté plus tôt : de l’huile de massage. Elle reprit son travail et me faisait d’amples caresses qui s’étendaient du haut des fesses jusqu’aux épaules. Elle appuyait plus fort avec ses pouces de temps en temps. Puis elle descendit sur mes jambes et me massait plus énergiquement. Je soupirais d’aise, son massage était délicieux. Quand elle eut fini avec mes jambes, elle remonta ses mains sur mon dos, assise sur mes fesses, et elle se fit plus douce. Après un court moment, je sentis les pointes de ses seins sur ma peau. Elle se penchait sur moi, sa bouche au plus près de mon oreille et, comme pour dire un secret, elle me susurra. — Retourne-toi.
Je me mis sur le dos et dévoilai mon sexe à moitié en érection à Lily. Elle reprit son massage en continuant par mes jambes. Elle les massait avec la même énergie que précédemment et devenait plus douce pour effleurer ma verge ou mon scrotum, me faisant ainsi lâcher de petits soupirs de plaisir. Petit à petit, elle remontait sur mon corps jusqu’à ce que son sexe atteigne le mien et qu’elle puisse masser mon ventre et mon torse. Elle alternait entre de lents mouvements amples en cercle ou des petites pressions avec la paume ou les pouces. Ses mains se rapprochaient de plus en plus de mon bas-ventre et finirent leur course sur mon pubis. Lily me massait maintenant du bout des doigts et contournait un petit moment mon sexe en pleine érection avant de le prendre délicatement dans une main pendant que son autre main recouvrait mon scrotum. Sensuellement et lentement, elle me branlait en décalottant et calottant mon gland qu’elle parcourait de ses doigts en jouant avec mes bourses. Je la laissais découvrir mon pénis pendant de longues minutes et l’arrêtai avant d’atteindre le point de non-retour. Je me relevais et lui susurrai. — À ton tour.
Lily sourit et nous échangeâmes nos places. Je me suis mis à côté d’elle pour ne pas écraser son corps mince sous mon poids. Je pris l’huile et en répandis sur son dos. Je l’étalai par de douces caresses que Lily semble apprécier même si mon massage ne ressemble pas à celui qu’elle m’a prodigué. Je continuais encore quelques instants par d’amples et lents mouvements avant de me diriger vers ses jambes. Je faisais les mêmes gestes qu’elle avait réalisés sur moi, ou du moins, j’essayais de les reproduire. Je revins sur son dos avant de lui susurrer de se retourner. Lily s’exécuta et, quand elle fut sur le dos, elle écarta les jambes, m’offrant une splendide vision sur son sexe. Elle se releva un peu et, en tapotant la zone du matelas entre ses cuisses, me dit. — Mets-toi là !
Je lui obéissais et me plaçais là où elle me veut, nos sexes à quelques centimètres l’un de l’autre. Je repris le massage par ses jambes et remontais lentement vers son pubis. J’évitais soigneusement cette zone intime pour me consacrer à son ventre. Je repris un peu d’huile et recommençais mes caresses sur son ventre puis je m’aventurais plus haut. Je malaxais tendrement ses seins et Lily soupira dès le premier contact. Après un petit instant, je redescendis sur son corps, je suivais les contours de sa toison pubienne et effleurais ses lèvres pour lui montrer que je n’oubliais pas cette zone. Avec un dernier petit apport d’huile, je m’occupais de son sexe qui est déjà un peu humide. Je me remis à ses côtés, ma main gauche sur son sexe et la main droite sur sa poitrine. Je faisais de petits mouvements près de son clitoris et malaxais ses seins à tour de rôle tout en jouant avec ses tétons. Lily affichait un grand sourire et soupirait de plus en plus. Sa main la plus proche de moi est venue s’emparer de ma verge et la branlait tendrement et lentement. Son sexe était devenu bien plus humide et me permettait de lui prodiguer de meilleures caresses. J’osais m’enhardir et présentais un doigt à l’entrée de son vagin, mais elle m’arrêta de sa main libre. — Attends ! Je ne me sens pas encore prête à faire ça. Tu... Tu es mon premier.— D’accord, j’attendrais.— Merci !— De quoi ?— De ne pas me forcer. En attendant... Lily se releva en un éclair et, sans que je puisse comprendre comment, je me retrouvais allongé sous elle. Tête-bêche, j’avais, une fois de plus, une vue incroyable sur son intimité. Elle prit mon sexe dans ses mains et me dit. — J’aimerais bien goûter ça. Et sans attendre plus longtemps, je sentis sa langue parcourir la longueur de ma verge, suivie d’un léger bisou sur mon gland. Puis elle mit uniquement mon gland en bouche. Elle le suçota pendant un court instant et, petit à petit, elle enfonçait ma hampe dans sa bouche. Ne voulant pas être le seul à profiter de ce moment, j’agrippais ses fesses pour attirer son sexe à ma bouche. Je sortis ma langue pour titiller son clitoris et lécher sa vulve. J’explorais chaque recoin de son anatomie et goûtais au nectar qui s’en échappait. Lily gémissait tout en continuant sa fellation et je sentais que le point de non-retour approchait. Je la prévins, elle s’arrêta de me sucer et me branlait doucement. Je lui donnais encore quelques léchouilles puis, dans un cri étouffé par son sexe, j’éjaculais. Lily récupéra les dernières gouttes en suçant mon gland, puis elle se mit à laper le sperme qui avait atterri sur mon bas-ventre. Je reprenais mon cunnilingus et mes léchouilles jusqu’à la faire jouir. Lily s’abandonna dans un râle aigu. Je ne perdis pas une goutte de sa liqueur. Quand elle redescendit de ses nuages, elle me fit une bise sur le coin des lèvres et, presque instantanément, elle s’endormit sur moi. Je ne tardais pas à la rejoindre aux pays des rêves.
