Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 250 J'aime
  • 11 Commentaires

Sortie à vélo

Chapitre 1

Lesbienne
Sortie à vélo.
Après un énième confinement, le gouvernement permet enfin à la population de se retrouver, le temps que l’épidémie reste sous contrôle avant la prochaine vague qui monte déjà en Italie. Manon et Anaïs ont décidé pour ce jour de libération de faire une sortie en vélo jusqu’au château d’Ardialle. Les deux jeunes filles se connaissent depuis la maternelle. Désormais en première année d’université à Toulouse vont se retrouver pour la première fois depuis plus de trois mois.
Les cheveux blonds de Manon flottent au vent tandis qu’elle se rend chez son ami sur sa bicyclette bleue. En chemin, plusieurs voitures ne manquent pas de lui faire des appels de phare. Il faut dire que son petit short rose révèle des jambes parfaitement galbées. La jeune fille s’amuse de voir tous ses hommes qui tentent de se faire remarquer alors qu’elle préfère les filles depuis le collège. Malheureusement dans ce village reculé du Lauragais, afficher ses préférences homosexuelles n’est pas simple. Elle se sent donc si seule, elle, qui n’a jamais pu révéler ses sentiments à son amie.
Elle sonne à la porte, le père de son amie la fait entrer. Elle se sent salie par le regard lubrique de l’homme de cinquante ans sur sa silhouette.
— Installe-toi, j’appelle Anaïs.— Merci. Réponds la jeune fille qui a du mal à ne pas montrer son dégoût pour cet homme malodorant qui ne peut quitter son regard de sa poitrine.

Quand Anaïs entre dans la pièce, Manon tombe à nouveau sous son charme. Son amie, à peine plus âgée qu’elle de quelques mois a revêtu une jupe qui lui tombe au-dessus du genou et un t-shirt dont le col en V dévoile une vallée prometteuse. Les deux amies se font la bise avant de se retrouver au cagibi pour préparer le vélo de la brune.
— Alors comment tu vas ? demande Manon.— Super ben, tu sais maintenant qu’on peut à nouveau sortir s’amuser, on va en profiter.— Oui, j’espère bien, mais j’ai entendu que les boîtes de nuit ne peuvent toujours pas ouvrir.— Au lagon, ils vont faire des soirées privées. Le groupe de Damien va jouer là-bas la semaine prochaine. Tu te souviens de Damien ?— Celui qui voulait devenir rugbyman ? Il jouait de la guitare, non ?— Oui, j’ai correspondu avec lui pendant tout le confinement. Il est cool, on va se voir demain.

A ces mots, le cœur de Manon se serre. Elle avait tant espéré être la seule prétendante d’Anaïs. Mai à quoi pensait-elle, bien sûr qu’une fille comme son amie était attirée par les garçons.
— Et tu sors avec lui ? se hasarde-t-elle à demander.
— Non, mais je vais tout faire pour qu’il me regarde plus. Je voudrais tant qu’il me serre dans ses bras.— Ah ... — Tu n’avais pas de vue sur lui ?— Moi, non. Répond-elle avec un petit rire forcé.

Les deux amis continuent de discuter alors qu’elles s’engagent sur un chemin de terre à travers les champs. Manon sait que si elle veut conquérir Anaïs, c’est aujourd’hui ou jamais.
Au bout d’un quart d’heure sur ces chemins de terre façonnés par les roues des tracteurs, Anaïs commence à souffler, et son derrière lui fait mal à force de rebondir sur la selle trop dure de son vélo plus adapté à la ville qu’aux chemins de campagne.
— Tu veux bien faire une pause ? Je voudrais boire un peu.— Bien sûr, si ça peut te faire plaisir.— Merci.
Manon dévore son amie des yeux. Elle lui envie cette poitrine ronde et ferme qui attire tous les regards. Alors qu’Anaïs se dégourdit les jambes, la jeune fille blonde met son plan à exécution. En secret, elle dévisse la valve du pneu arrière de son amie et repose le capuchon après avoir vidé un peu d’air. Une fois les jambes reposées, Anaïs reprend son vélo et les deux amies repartent, toutes joyeuses.
Il ne faut pas plus de deux minutes pour que la brune se plaigne de sa roue arrière qui lui martyrise les fesses chaque chaos.
— Tu as dû crever. Arrête-toi contre le tronc couché, on va le regonfler.— Je n’ai pas pris mon matériel.— Ne t’inquiète pas, j’ai ma pompe.

Ni une ni deux, les deux amies se retrouvent accroupies au chevet du vélo. La jeune blonde attrape le tube argenté et commence à pomper pour regonfler la roue. Face à elle, Anaïs ne se rend pas compte de la vue qu’elle offre à son amie. Manon ne se gène pas pour regarder entre les cuisses ouvertes de son amie qui lui dévoile, sans s’en apercevoir, sa lingerie de dentelle noire.
— Tu as une jolie culotte.— Oups ...
La brune ressert les cuisses.
— Excuse-moi.— Ca ne me dérange pas, tu as de très jolies cuisses.— Oh non, elles sont trop grosses.— Pas du tout, elles sont superbes.— Tu le penses vraiment ?— Oui, tu veux bien me le montrer à nouveau.

Anaïs rougit, regarde autour d’elle et ne voyant personne, entreprend d’écarter à nouveau ses cuisses.
— Tu es magnifique.

Manon tend la main sur la peau nue de son amie. Les doigts froids de la blonde surprennent la brune qui tombe à la renverse, jambes écartées. Manon se rapproche et caresse toujours plus les cuisses de son amie.
— Tu es si douce.

Le contact de la main de Manon sur sa peau révèle une sensation étrange, comme des étoiles qui pétillent dans le ventre. Elle regarde son amie. Le col ouvert de son polo lui permet d’apercevoir la peau laiteuse de ses deux seins qu’aucune lingerie ne vient contraindre. Manon se rapproche encore. Leur bouche n’est plus qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Elle peut sentir le souffle de sa respiration sur ses lèvres. Elle ferme les yeux, son esprit est ailleurs, elle prépare sa bouche à recueillir le baiser de son amie, mais un bruit de tracteur la rappelle à la réalité. Les deux jeunes filles s’écartent l’une de l’autre. Manon, frustrée, repositionne le capuchon sur la valve, non sans avoir laissé la valve à demi ouverte en espérant une prochaine pause.
Les deux amies reprennent le chemin et bientôt, le pneu arrière du vélo de la brune est à nouveau à plat.
— J’en ai marre, je ne sais pas si je pourrai aller jusqu’au château.— Allons jusqu’à l’étang, nous aurons la place pour regonfler et nous pourrons décider.— D’accord.
Les deux amies poussent la centaine de mètres qui les séparent de l’étang. Les deux jeunes filles s’installent à l’abri des regards du chemin à l’ombre d’un bosquet. Cette fois-ci, c’est Anaïs qui prend la pompe à vélo. A côté d’elle, Manon lui caresse la cuisse. La respiration de la brune se fait plus profonde. A nouveau, elle ressent cette sensation étrange, elle ferme les yeux.
— Tu fais quoi ?
Manon ne répond pas, la main s’approche du fin tissu de dentelle. Anaïs sent les doigts de son amie sur sa vulve à travers le tissu. Elle soupire. Les lèvres de la blonde se posent à la commissure des siennes. Elle lâche le tube gris pour se laisser faire. Son dos bascule sur l’herbe verte et grasse de la berge. Les lèvres de Manon arrivent sur les siennes. Elle sent la langue de son amie s’insérer sa bouche. La brune est totalement soumise à son amie. Une main de la blonde glisse sous le t-shirt et passe sous la dentelle pour attraper un sein rond. Une main d’Anaïs se pose sur la cuisse de la blonde qui s’enhardit à ce contact. Sa main expose le sein de la brune à l’air libre. Sa bouche se met à téter le téton désormais durci sous l’action de ses doigts.
Anaïs a les yeux fermés. Jamais elle n’aurait cru un jour soupirer ainsi sous les caresses d’une fille et encore moins de sa meilleure amie. Lentement, elle sent les lèvres de son amie descendre sur son ventre en direction de son pubis. Les mains de la blonde ont retroussé la jupe de la brune et ses doigts écartent la culotte pour en caresser les poils tout humides. Sa bouche continue à descendre et fore désormais la toison, à la recherche du clitoris de son amie.
— Oh, c’est bon, on ne m’a jamais fait ça avant.
Manon ne répond rien, et sa langue continue ses caresses sur la fente d’Anaïs qui commence à gémir sous l’effet du plaisir que lui procure son amie. La blonde lape la cyprine qui s’écoule du sexe de sa victime consentante qui se raidit sous l’effet du plaisir avant de se relâcher totalement.
Anaïs se redresse enfin pour embrasser à pleine bouche son amie.
— Merci, c’était vraiment bon.— Moi aussi j’ai aimé.
Au loin, un chien aboie en courant vers elles. Les deux filles replacent rapidement leur vêtement alors que Damien paraît derrière le bosquet.
Fin ?
Diffuse en direct !
Regarder son live