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Féminin pluriel

Chapitre 10

Lesbienne
Mon Dieu que c’est bon!...
Je retarde mon plaisir comme je le peux mais ne vais pas résister encore longtemps à la caresse que je me prodigue me frottant sur la cuisse de mon amante.J’ai envie que cela dure, j’aime sentir son regard sur moi, mélange de curiosité, d’étonnement et de ravissement…Les yeux mi-clos je me démène sur elle comme une furie maintenant, je râle, heureuse du plaisir qui monte, heureuse d’être vue et heureuse de lui faire découvrir de nouvelles façons de prendre son plaisir.Elle, elle a déjà joui, sous mes mains, sous ma langue, comme sans doute bien des fois déjà (du moins je l’éspère pour elle).Mais comme je me le fais, ça jamais j’en suis bien sure maintenant.
Car il faut que je vous explique… Jusqu’à ce matin nous étions deux inconnues, nous nous croisions de temps en temps dans ce restaurant où parfois nous mangeons à midi. Elle, plutôt jolie, limite boulotte, un peu plus âgée que moi sans doute, ne m’a pas échappé, mais qui aurait cru qu’un jour…
Je reprends ma respiration, il paraît que faire l’amour c’est comme courir un 3000m. Là j’en ai bien fait 5000, avec obstacles en plus…Elle me caresse maintenant, maladroitement peut-être mais j’aime sa douceur. Et j’apprécie que sa timidité lui interdise – pour l’instant encore – des caresses plus précises…
Je partageais ma table, comme souvent lorsque je suis seule, elle s’y est installée, seule aussi, nous avons fini par parler de choses anodines, je n’étais pas en mode chasseresse, non, juste contente de briser la monotonie de mon repas. Je ne suis pas surchargée en cette période de vacances, je peux donc m’attarder, la discussion est venue sur des sujets féminins, le harcèlement, tout ça… Je règle mon addition, mets ma veste , elle se penche vers moi, se jette à l’eau et me propose de prendre un autre café chez elle, à deux pas.La girafe que j’ai à peigner restera bien encore un peu décoiffée lui dis-je en souriant. Chez elle, elle prépare un café, c’est un petit appartement meublé avec goût, qu’elle habite seule avec son mari. Elle a ôté ses chaussures et marche pied nus sur la moquette. De petits pieds bien réguliers, peints, charmants. Je le lui dis, j’ai l’impression de la voir rougir.
Après tout, qui ne risque rien n’a rien, je lui dis aimer les femmes, cela ne paraît pas la surprendre. Il est vrai qu’avec ma collègue et maîtresse occasionnelle Jackie ou avec mon amie, nous ne faisons pas mystère de nos tendances.Nous continuons à parler de nous, a-t-elle déjà eu des aventures féminines? Non. Je la taquine et lui fait observer qu’elle a fait entrer la louve dans la bergerie, lui demande si je lui plais en caressant ses pieds qu’elle a lovés sur le canapé.Un sourire fugitif ne m’échappe pas. Je prends sa main, l’effleure, lui souffle à l’oreille que j’ai bien envie de l’embrasser, elle ferme les yeux et je passe à l’acte sur le coin de ses lèvres.Elle se laisse faire, semble apprécier et répond enfin à ma bouche. Ce premier baiser est révélateur et laisse envisager une sensualité et un appétit qui me font frissonner.Ce n’est pas ma première aventure avec une femme mariée. Je lui demande si elle déjà trompé son mari, elle avoue quelques aventures.
Nous nous caressons, elle, bien timidement, me passe les mains dans les cheveux, dans le dos, je suis plus précise et retire son soutien-gorge pour libérer deux poires que je devine lourdes et dont je profite, pinçant les longs tétons qui durcissent rapidement. Son souffle devient plus court, elle retient mes mains chaque fois que je les écarte, m’informe entre deux baisers que son mari les néglige trop souvent.Vu la tournure que prennent les évènement, je préviens le bureau que je prends mon après-midi.
Pendant ce temps elle a ôté son pull et allongée, les bras croisés sous la tête, elle m’offre sa jolie poitrine sur laquelle je me rue comme une affamée, malaxant, dévorant, léchant, mordant, mordillant et suçant. Je la serre contre moi et découvre son odeur et sa chaleur. Nous commençons à être bien énervées et j’ai moi aussi envie de sentir ses caresses. Je le lui dis et elle part à ma découverte. Je la sens un peu réticente et lui propose de me faire les honneurs de sa chambre où nous serons plus à l’aise nues.Je m’assieds sur le lit et la regarde se déshabiller sans fausse pudeur. Elle est ronde juste là où j’aime, un petit bedon qui ne porte pas trop de traces de deux grossesses et des petites fesses bien serrées. Une fois qu’elle s’est glissée entre les draps je m’approche d’elle pour qu’elle défasse ma chemise et ma robe. Puis j’écarte ses cuisses et découvre une mignonne motte, encadrée par une brosse bien taillée. Elle sent bon la femelle et quand j’écarte ses globes je pressens la chaleur de sa petite bague. Je prends mon temps et elle laisse échapper un long soupir satisfait lorsque je lui bouffe enfin le clitoris. Je m’exhibe en même temps car je sens ses yeux mi-clos sur moi. Elle jouit assez vite, dans un grognement de bête mais ne me repousse pas lorsque je recommence à tirer ses lèvres et à la fouiller de ma langue. Celle-ci passe partout et elle me supplie de lui glisser deux doigts et de lui tordre les seins. Je remonte en tête à tête pour l’embrasser. Elle jouit une seconde fois sous ma masturbation.
Elle me remercie et s’excuse de son égoïsme d’avoir joui seule. Je ne lui en veux pas bien au contraire et tout en nous embrassant je m’installe sur une de ses cuisses, sexe bien ouvert et me frotte sur elle en évitant bien de toucher à son sexe.Elle met un certain temps à s’en apercevoir et veut me caresser le minou. Je repousse doucement sa main vers sa chatte et elle se doigte illico. Sentir ses mouvement m’excite encore plus et je la chevauche de plus en plus sauvagement, agrippée à ses seins et il m’a bien semblé recevoir quelques tapes sur les fesses…Lorsque j’arrête mon manège, repue d’amour, je la vois me regardant comme une chatte ses petits. Elle a un sourire que je ne lui connaissais pas et qui en dit long…
C’est le moment de la tendresse… nous lézardons un peu en nous mignottant, nous faisons plus ample connaissance mais il est temps de refaire le lit, son mari n’ayant pas besoin d’être au courant.Je la quitte sur un dernier baiser et une promesse de déjeuner ensemble le lendemain. Elle me demande de rester discrète. Pas de problème, j’ai plein d’idées en tête mais chaque chose en son temps…
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