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H2G3 : Le Guide de la voyageuse galactique

Chapitre 1

La fin d'un monde

Avec plusieurs hommes
Je regarde à travers le hublot et n’en crois pas mes yeux…

Sorry mister Adams. Oui, j’ose écrire "The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy for Girls". De là-haut, puissiez-vous me pardonner ;-).

Les yeux hagards, je reste là, incrédule… Elle était là, il y a encore une minute… et pouf ! Plus de Terre !
De ma capsule, éjectée dans l’espace, le spectacle est d’une triste désolation. Un nuage de poussières et de gravats s’étend sur des dizaines de milliers de kilomètres. C’est tout ce qu’il reste de notre chère planète.
Le balancement de la capsule me colle la joue contre le hublot avec la régularité d’un métronome. Mais ce contact se fait de plus en plus gênant. Bientôt, c’est mon visage entier qui est régulièrement écrasé contre la vitre. Et cette sensation dans mon corps… qui me retourne le ventre… Mais d’où peut bien provenir ce roulis des plus étranges ? Des vibrations dues à l’explosion… ou… des deux énormes queues qui sont en train de me faire les trous !?
— Mais putain ! C’EST QUOI CE BORDEL !— Oh ! Mais elle va se calmer la p’tite dame. Allez, laisse-toi faire !
Les deux bites, qui me labourent allègrement les orifices, appartiennent en fait à deux espèces de… monstres dégueulasses, à la peau verdâtre, dont l’odeur nauséabonde n’a d’égal que la laideur de leur faciès. Mais le pire… le pire dans tout ça, c’est qu’il me semble bien en retirer du plaisir.
— Bas les pattes, sales porcs !— Allez, bouge pas ! On a bientôt fini ! Tu voudrais pas rater la purée !?— Mais merde, qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous faites là ?!— Comment ça “qu’est-ce qu’on fait là” ? C’est toi qui nous a invité ma cocotte !— Hein ?! Quoi ?!
Tandis que des haut-le-cœur me prennent à la gorge, les deux monstres n’en finissent pas de me limer de l’intérieur. Je prends alors conscience de la scène : celui qui me sodomise me tient fermement les bras en arrière, à m’en faire mal, tandis que l’autre, s’amusant impunément dans ma chatte, en profite pour me presser les seins sortis de ma combinaison. Leurs grosses mains calleuses, sur ma peau, me font l’effet d’étaux contraignant mon corps. Leurs chibres, qui me broient littéralement les tripes, déforment mon ventre comme si un alien voulait s’en échapper. Je tente tant bien que mal de contenir mes gémissements. La honte m’envahit alors… une de ces hontes, mon Dieu ! La honte d’aimer ça !
Tricia !

Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Je ne me rappelle pas avoir “invité” ces “choses”, et pourtant, c’est comme si mon subconscient essayait de m’en convaincre.
Puis, comme si cela ne suffisait pas, voilà que celui qui se trouve en dessous de moi m’attrape par la nuque pour tirer violemment mon visage contre le sien. C’est alors, qu’avec une brutalité non dissimulée, il m’enfonce de force sa langue répugnante jusqu’aux amygdales.
— Ha Non ! C’est dégueulammmh mmmh mmh…!
Leur chair dilatant mes orifices et cette langue répandant sa salive écœurante dans ma gorge ont alors raison de moi : un jet de vomi incontrôlé gicle directement de ma bouche à la sienne, ce qui n’a pas l’air de le perturber.
TRICIA !
— Ah ! Mais c’est qu’elle se lâche la petite ! Aller Momo, balance la sauce, j’te suis…— Mmmmmh mmmh…!
Avec un mélange de dégoût et d’excitation, je sens alors le membre calé dans mon anus gicler en moi son foutre chaud et nauséabond. Il est rapidement suivi par son collègue, en train de m’exploser le vagin. Totalement inondée de leur jus, je…
TRICIA !... TRICIA ! Réveille-toi !— Hein, quoi ?! Qui c’est…? Où suis-je ?— C’est bon, je suis là. Tu es à bord du Corazón, tout va bien.
J’ai chaud, je transpire… Mon cœur bat à tout rompre et ma respiration est saccadée.Venusia, la main posée sur la mienne, me regarde tendrement. Ses grands yeux semblent tenter de me rassurer. Sa peau laiteuse est d’une douceur des plus agréables. Mon esprit émerge lentement de son brouillard…
— Tu as encore fait ce foutu cauchemar, n’est-ce pas ? me demande-t-elle de sa douce voix.— Oui, quand la Terre explose…— Ma pauvre… Ces rêves ne te lâchent plus depuis que ta planète a été détruite…— Mais cette fois, en plus, il y avait deux Vogons qui…— Oui…? qui quoi Tricia ?— Heu… non rien, je ne me rappelle plus en fait…— Ok… Aller, habille-toi et viens. Le petit déjeuner est prêt.
Sa main glisse alors de la mienne et Venusia se lève. J’ai toujours trouvé sa silhouette envoûtante, mais au réveil l’effet me semble décuplé. Puis, elle disparaît dans l’encadrure de la porte, telle une douce vision sortie de mon imagination.
Je m’assois sur le lit et frotte mon crâne comme pour en extraire les horribles images. Putains de rêves ! La Terre n’est plus, mais son ombre me hante encore toutes les nuits. Cette fois, j’ai eu droit à deux Vogons en plus. C’est leur flotte qui a détruit la terre, il y a maintenant près de trois semaines, pour une obscure raison de voie express hyperspatiale. Et à présent, ils s’incrustent dans mes rêves… Quels fils de p…!
***

Sous la douche, la chaleur de l’eau sur ma peau me fait un bien fou. C’est un peu comme si je me lavais de ce rêve immonde. Je me savonne… Mmm, que ça fait du bien de…
— Trois… Deux… Un… Li-mite att-einte. Fer-me-ture de l’a-rri-vée d’eau.— Et merde ! J’avais oublié ça ! Putain de rationnement !
La voix de synthèse vient de me rappeler que j’ai atteint le quota d’eau pour la douche quotidienne. J’essaye, tant bien que mal, de me rincer avec les derniers filets du précieux liquide qui s’écoulent encore…
Puis, je m’essuie… Le miroir, en face de moi, me renvoie mon image. Chaque matin, c’est la même chose : depuis que je suis à bord, je me sens différente. C’est d’autant plus flagrant quand je suis nue. Ma peau est plus ferme… même mon visage n’est plus le même… comme si j’étais plus… jeune ?! Oui, c’est ça : “plus jeune”. C’est ridicule, hein !? Mais, du haut de mes trente-deux ans, je m’en sens bien dix de moins. Étrange impression…
***

La douche m’a fait du bien, malgré un rinçage pour le moins sommaire. Je marche maintenant dans les couloirs du vaisseau, en direction du réfectoire. Le Corazón est un fleuron de la flotte Vogon : un million-six-cent-mille tonnes, un kilomètre et demi de long et vingt-deux ponts… un monstre de l’espace. Quand les “Sœurs de larmes” en ont pris le contrôle, ça a fait grand bruit, m’a-t-on raconté. C’est une sororité interplanétaire composée de pas moins de trente-sept races. Toutes ces femmes, venant des quatre coins de la galaxie, ont pris les armes et ont promis de se battre contre les violences dont elles sont la cible sur leur planète… quand elles en ont encore une.
J’arrive enfin dans la salle de vie. Venusia est assise à une table, seule, perdue dans ses pensées. Comme elle est belle… Dès le premier regard, j’ai été subjuguée par sa beauté : la fois où elle a débarqué à l’observatoire et m’a demandé de la suivre… puis, après un blackout total de mon cerveau, je me réveille à bord du vaisseau… Quelques minutes plus tard, par le hublot, j’assiste alors à la destruction de mon monde sous les tirs Vogons. Elle m’a juste sauvé la vie.
Me postant devant elle, je la sors de ses pensées.
— Venusia ? Ça va ?— Oh, Tricia ! Oui oui, j’étais partie ailleurs.— Tu as petit-déjeuné ?— Non, pas encore, je t’attendais.— Viens, on va prendre nos plateaux.
Comme tous les matins, le choix n’est pas foufou. Il se résume à quelques viennoiseries ramollies, du jus d’orange, ou plutôt de fruits qu’on a pu trouver sur la dernière planète visitée, et bien sûr du café… ou du thé… ou plutôt du cathé… ou théfé… enfin bon, un liquide qui n’est pas tout à fait du café, mais pas non plus du thé. La machine n’a jamais été réglée correctement, par manque d’ingénieur de la marque. Donc bon, on fait avec… Le truc n’est ni bon, ni mauvais, c’est juste… buvable. Ce qui est déjà pas mal quand on est dans l’espace.
De retour à notre table, Venusia semble perturbée. Comme toutes les vénusiennes, elle a cet air mélancolique qui la rend encore plus belle. Ses grands yeux turquoise et ses longs cheveux bleus aux pointes roses lui donnent indéniablement un air de “manga”, comme on aurait dit sur Terre. Mais ce matin, il y a autre chose. Quelque chose la tracasse, c’est sûr.
— Venusia, ça ne va pas ?— Bein, à vrai dire, j’ai entendu que la commandante allait faire une annonce. Et ça ne me rassure jamais ces choses-là.— Ho… T’inquiète pas, je suis sûre que ce n’est rien. Peut-être va-t-elle nous annoncer que la machine à café va enfin être réparée.
Le sourire qui se dessine sur ses fines lèvres me confirme alors que ma blague, bien qu’assez pourrie, a fait mouche. Mais cette insouciance est de courte durée. Bientôt, la voix de notre chère commandante retentit aux haut-parleurs :
— Tout le monde sur le pont numéro trois dans dix minutes ! Je répète, Tout le monde sur le pont numéro trois dans DIX MINUTES !
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